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Programmation 2025
Premier semestre
Au cinéma Espace Saint-Michel (Paris 5e)

Fondé en janvier 2018, le ciné-club Image et Parole fête le début de sa huitième année avec un autre anniversaire, les 50 ans de la sortie en France de Phantom of the Paradise, de Brian De Palma. À la fois film d’horreur, comédie, musical, fantastique, satyrique…, cette œuvre inclassable est aussi un mélange du Fantôme de l’opéra et du mythe de Faust à l’heure de l’industrie discographique du glam-rock.

 

Deux films pour début février. D’abord le court-métrage A Love Song in Spanish de l’artiste et cinéaste panaméenne Ana Elena Tejera, puis le premier long-métrage de la cinéaste française Hélène Bares, Évy & moi, présenté en première mondiale au festival Visions du Réel en 2024 et qui fait ici sa première parisienne. À partir de deux approches cinématographiques très différentes, les films montrent chacun deux femmes faire face au passé et à l’avenir, mais surtout tisser une relation de confiance, partage et compréhension. Discussion avec les deux cinéastes.

 

Prix spécial du Jury Orizzonti à la Mostra de Venise en 2021, Le Grand Mouvement, deuxième long-métrage du cinéaste bolivien Kiro Russo, est une rare et très puissante démonstration d’image, de son et de mise en scène (de cinéma en somme). Cette projection est également l’occasion de présenter la sélection de films pour la 3e édition du Festival de Cinéma Latino-américain de Paris (Festival CLaP).

 

En mars, le ciné-club est ravi de montrer, en sa présence, le premier long-métrage de Valentina Maurel, Tengo sueños eléctricos, film ayant remporté trois Léopards au festival de Locarno en 2022 : meilleure réalisation et meilleures interprétations féminine et masculine. Entre la poésie et la violence, entre la présence constante de la famille et le besoin d’une adolescente de se chercher et de s’affirmer, se configure un espace qui rend compte de la complexité de son monde. 

 

Fin avril est le tour du très radical Robert Bresson, réalisateur selon lui-même non du cinéma mais du cinématographe, avec son cinquième long-métrage, Pickpocket. Proche de Dostoïevski et de Nietzsche, le film est également un exemple du travail de Bresson et de sa conception unique de l’art.

 

Pour terminer le semestre, le quatrième film de Rainer Werner Fassbinder à être invité au ciné-club : Prenez garde à la sainte putain. Un grand film sur le cinéma et sur la fabrication d’un film, mais aussi sur le désespoir, omniprésent dans la vie et l’œuvre de Fassbinder.

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