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Programme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Appel à communications

Colloque international

Foyers d'incendie. Héritages, mutations et dissidences du surréalisme en Amérique latine, de 1940 à nos jours

 

Organisé par                                   

Université Paris-Est Créteil (Imager)

Université Paul Valéry, Montpellier III (Iriec)

Université Jean Monnet, Lyon-Saint-Étienne (Eclla)

En partenariat avec 

Association Image et Parole

Date limite pour les propositions : 20 décembre 2021

Date du colloque : 18 et 19 février 2022

Université Paris-Est Créteil

(61, avenue du Général de Gaulle, 94010)

Responsables

Célia Stara, doctorante (Iriec), Université Paul Valéry, Montpellier III

Carlos Tello, docteur (Cerilac), Université de Paris / Ater, Université Paris-Est Créteil, Département des Langues romanes (Imager)

 

 

Comité scientifique (par ordre alphabétique)

 

Karim Benmiloud, Professeur, Université Paul Valéry, Montpellier III

Fabrice Flahutez, Professeur, Université Jean Monnet, Lyon-Saint-Étienne

Susan Power, Docteure, Université Paris I, Panthéon Sorbonne

Karla Segura Pantoja, Docteure, Université de Cergy-Pontoise

APPEL À COMMUNICATIONS

 

L’objectif de ce colloque est d’interroger la réception et la redéfinition du mouvement surréaliste à partir de son éclatement en Amérique Latine en 1940, ainsi que la façon dont il a été compris, assimilé, ou rejeté par les artistes latino-américains, comme autant de « Foyers d’incendie » avivés de part et d’autre du continent.

 

Dès 1929, alors que le surréalisme évolue principalement dans les cercles parisiens, Benjamin Péret salue l’initiative du brésilien Oswald de Andrade, dont le Manifeste Anthropophage se réclame des avant-gardes européennes et atteste des liens qui déjà se tissent des deux côtés de l’Atlantique. En 1936, Antonin Artaud trouve au Mexique l’homme nouveau qu’il recherche depuis longtemps, et deux ans plus tard André Breton y découvre l’essence révolutionnaire qui manquait au mouvement, au croisement des vestiges précolombiens et des manifestations artistiques contemporaines d’une Frida Kahlo ou d’un Rufino Tamayo.

À l’aube des années 1940, tandis que l’Europe tout entière s’embrase sous la menace fasciste, le Nouveau Monde se transforme en terre d’accueil et d’exil pour de nombreux artistes et intellectuels européens. Le mouvement surréaliste y trouve un ancrage particulier, attiré dans sa quête de l’inconscient par la vision fantasmée d’un continent où la réalité se mêle à la puissance du mythe. L’Amérique Latine devient dès lors l’un des territoires privilégiés de l’expérimentation surréaliste et de la défense des droits de l’imagination.

C’est que pour de nombreux artistes surréalistes, leur passage en Amérique Latine ne fait que conforter la vision d’un continent qu’ils portaient déjà en eux. Or si Breton a souhaité trouver au Nouveau Monde « le lieu et la formule », allant jusqu’à qualifier le Mexique de « pays surréaliste par excellence », l’internationalisation du surréalisme correspond davantage à une resémantisation de ses préceptes selon des critères spécifiques à la réalité de chaque pays. Entre héritages et ruptures, l’Amérique Latine offre un espace de dissidence et de redéfinition sans précédent dans l’histoire du mouvement.

 

Dès lors il serait pertinent d’approfondir les thématiques suivantes :

 

* Un surréalisme, des surréalismes : quelle redéfinition du mouvement à partir de son internationalisation ? Plus qu’une simple influence du surréalisme sur la région, il convient d’aborder le sujet en termes de convergence, guidée non pas par un phénomène de causalité mais bel et bien de synchronicité questionnant de la sorte les catégories traditionnelles de centre et de périphérie.

 

* Quelle réception du surréalisme en Amérique Latine ? Dès les prémisses du mouvement, les contacts entre les artistes latino-américains et le surréalisme sont légion et nombreux sont les artistes à se réclamer du surréalisme et/ou à adhérer officiellement à la rhétorique du mouvement. Le poète Vicente Huidobro contribue ainsi à la rénovation de la poésie chilienne dès la fin des années 1910 ; en 1940 le péruvien César Moro prend part à l’élaboration de l’Exposition Internationale du Surréalisme au Mexique ; l’essayiste mexicain Octavio Paz participe amplement à la diffusion des préceptes bretonniens avec la publication de plusieurs essais (rassemblés et publiés en 1996 sous le titre « Estrella de tres puntas ») ; tandis que le peintre cubain Jorge Camacho intègre le mouvement au début des années 1960. Tous se sont rendus en Europe et tous ont été en contact direct avec l’avant-garde parisienne. Pourtant, d’autres artistes rejettent fermement l’étiquette surréaliste et cherchent au contraire à créer depuis les marges à l’image des Antropógafos brésiliens, des membres de la Mandrágora chilienne ou des collaborateurs de la revue Dyn éditée au Mexique par Wolfgang Paalen. Il conviendrait de s’interroger sur l’accueil réservé par André Breton à ces dissidences, et sur leurs héritages possibles.

 

* La seconde moitié du xxe siècle se caractérise en Amérique Latine par une période de nationalismes forts marquée par une volonté de définition identitaire en opposition aux influences européennes. Quelles tensions, conflits et/ou échanges émergent de la rencontre du cosmopolitisme surréaliste et de l’exaltation des racines nationales préhispaniques propre aux pays latino-américains ?

 

* Du merveilleux surréaliste au « real maravilloso » latino-américain : dans la continuité d’Ida Rodríguez Prampolini et de son ouvrage El Surrealismo y el Arte Fantástico de México (1969) de nombreux critiques et intellectuels latino-américains revendiquent l’existence d’une tradition « fantastique » propre au continent et antérieure à l’influence surréaliste. Proche du concept de « real maravilloso », théorisé par l’écrivain cubain Alejo Carpentier dans El reino de este mundo (1949), de quelle façon l’esprit magique surréaliste attise les débats autour d’une essence inhérente à l’Amérique Latine et ravive de vieux antagonismes entre nature et culture, authenticité et artificialité, pratique et théorie, spontanéité latino-américaine et intellectualisme européen ?

 

* Postérité et héritages du surréalisme latino-américain : dans quelle mesure l’esprit surréaliste insuffle-t-il durablement la création continentale artistique, de la seconde moitié du xxe siècle jusqu’à la période contemporaine ? Au-delà des arts plastiques et de la littérature, il conviendra ici d’interroger la diversité des médiums explorés tels que le théâtre, la performance ou encore le cinéma, avec les expérimentations hallucinées de l’espagnol (naturalisé mexicain) Luis Buñuel, du chilien Alejandro Jodorowsky ou du brésilien Glauber Rocha.

 

Le titre de ce colloque, Foyers d’incendie, fait ainsi écho à l’essai du poète surréaliste grec Nicolas Calas publié en 1938. En tant qu’image poétique, l’expression « Foyers d’incendie » évoque l’apparition spontanée et synchrone en Amérique Latine de différents brasiers surréalistes à partir de 1940, comme autant de foyers de création, sans que pour autant n’advienne l’embrasement global du continent sous les feux du surréalisme, tel que l’avait imaginé André Breton. Insaisissable par essence, le surréalisme en Amérique Latine se définit entre héritages, mutations et dissidences. Ce colloque souhaite en explorer ses manifestations dans les arts visuels, la littérature, le cinéma, le théâtre, la performance, etc.

 

Les propositions de communication (500 mots, en français), et une bio-bibliographie doivent être envoyées aux organisateurs (celia.stara@univ-montp3.fr et carlostellorueda@gmail.com) au plus tard le 20 décembre 2021.

 

Bibliographie indicative 

Ades Dawn, Art in Latin America: the Modern Era: 1820–1980, New Haven, Yale University Press, 1989. 

Ades Dawn, Valerie Fraser, et Terri Geis, Kahlo’s Contemporaries: Mexico; Women; Surrealism, Colchester, University of Essex, 2005. 

Andrade Lourdes, Para la desorientación general: trece ensayos sobre México y el surrealismo, México, Aldus, 1996.

Araya Poblete, Kira Inés del Rosario, El surrealismo en la Argentina a través de sus revistas literarias, San Juan, Editorial Fundación Universidad Nacional de San Juan, 2004.            

Arenas Braulio, Actas surrealistas, Santiago, Editorial Nascimento, 1974.        

_______, El A G C de la Mandrágora, Santiago, Ediciones Mandrágora, 1957.            

_______, Exposición surrealista––Braulio Arenas, Jorge Cáceres: objetos, collages, dibujos: Santiago de Chile, Biblioteca Nacional, 22–31 Diciembre, Santiago, La Biblioteca, 1941.           

Baciu Stefan, Antología de la poesía surrealista latinoamericana, Valparaíso, Ediciones Universitarias de Valparaíso, 1981.

_______, Surrealismo, surrealistas, México, Editorial El Café de Nadie, 1983.    

Barr Jr. Alfred H., Fantastic Art, Dada, Surrealism. New York, Museum of Modern Art, 1936.

Béhar Henri, Mexique, miroir magnétique, Lausanne, Suisse, L’Âge d'homme, 1999.     
Benito Vélez Sandra, Territorios de diálogo: España, México, Argentina, 1930–1945: entre los realismos y lo surreal, México, Museo Nacional de Arte, Instituto de Bellas Artes, 2006.   

Bernal Maria Clara, Latin America Beyond Lo Real Maravilloso: Lam, Surrealism and the Créolité Movement, Colchester, University of Essex, 2004.         

_______, Más allá de lo real maravilloso: el surrealismo y el Caribe, Bogotá [Universidad de los Andes, Facultad de Artes y Humanidades, Departamento de Arte], Ediciones Uniandes, 2006.         

Birkenmaier Anke, Alejo Carpentier y la cultura del surrealismo en América Latina, Madrid, Iberoamericana; Frankfurt, Vervuert, 2006.    

Breton André, « Souvenir du Mexique » in Minotaure, n°12-13, mai 1939, p. 31-52.

_______, Manifestes du surréalisme, Paris, Gallimard, 1972.

Castleberry May, Taina Caragol, et Sheelagh Bevan, América Fantástica: Art, Literature, and the Surrealist Legacy in Experimental Publishing, 1938–1968, New York, Museum of Modern Art, 2006. 
Castrillón Vizcarra Alfonso, Los independientes: distancias y antagonismos en la plástica peruana de los años 37 al 47, Lima, Instituto Cultural Peruano Norteamericano, 2001.             
Celorio Gonzalo, El surrealismo y lo real maravilloso Americano, México, Secretaría de Educación Pública, Dirección General de Divulgación, 1976.
Centro Atlántico de Arte Moderno, El Surrealismo entre viejo y nuevo mundo, Las Palmas, Cabildo Insular de Gran Canaria, Centro Atlántico de Arte Moderno, 1989.            

Centro de Artes Visuales (Instituto Torcuato di Tella), Surrealismo en la Argentina, Buenos Aires, 1967. 

Chadwick Whitney, Myth in Surrealist Painting, 1929–1939, Ann Arbor, UMI Research Press, 1979.

_______, Les femmes dans le mouvement surréaliste, Londres, Thames and Hudson, 2002.          
Chadwick Whitney, Dawn Ades, Mirror Images: Women, Surrealism, and Self–Representation, Cambridge, MIT Press, 1998.    
Cirlot Juan–Eduardo, El mudo del objeto a la luz del surrealismo, Barcelona, Anthropos, 1986. 

Durozoi Gérard, Histoire du mouvement surréaliste, Paris, Hazan, 2004.
Emerich Luis Carlos, Leonora Carrington: una retrospectiva, Monterrey, Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey, 1994. 

Espada Javier, Aurelio de los Reyes, Alicia Sánchez Mejorada, Olga Sáenz, Gustavo García, Carlos Bonfil et Volker Rivinius, El ojo y sus narrativas. Cine surrealista desde México, Mexico, El Viso, 2012.

Fauchereau Serge et al., Mexique-Europe : Allers-retours, 1910-1960, catalogue d’exposition (Lille, Musée d’Art Moderne, 4 septembre 2004 – 16 janvier 2005), Paris, Cercle d’art, 2004.

Flahutez Fabrice, Julia Drost, Anne Helmreich, Martin Schieder (dir.), Networking Surrealism in the United States. Artists, Agents and the Market, T.1., Paris, DFK, 2019.

Fort Ilene Susan et alii, Au pays des Merveilles : les aventures surréalistes des femmes artistes au Mexique et aux États-Unis, catalogue d’exposition (Los Angeles, Los Angeles County Museum of Art, 29 janvier – 6 mai 2012, Québec, Musée National des Beaux-Arts, 7 juin – 3 septembre 2012, et Mexico, Museo de Arte Moderno, 27 septembre 2012 – 13 janvier 2013), Munich, DelMonico Books, 2012.
Gallo Rubén, Mexican Modernity. The Avant-Garde and the Technological Revolution, Cambridge, Mit Press, 2005.

_______, Freud’s Mexico. Into the Wilds of Psychoanalysis, Cambridge, Mit Press, 2010.

_______, Las artes de la ciudad: Ensayos sobre la cultura visual de la capital, Mexico, Fondo de Cultura Económica, 2013.

Girondo Oliverio, 20 poemas para ser leídos en el tranvía, Argenteuil, Coulouma, 1922.  

Giunta Andrea, Avant–Garde, Internationalism, and Politics: Argentine Art in the Sixties, Durham, Duke University Press, 2007.          
Godoy Divin Marcela, Breton: entre dos estrellas; presencia de Hispanoamérica en el surrealismo francés, Santiago, Ediciones Manquel, 1997.            

Hall Duncan, Nancy, et Sam Hunter, The Surrealist Vision: Europe and the Americas, Greenwich, Bruce Museum of Arts and Science, 1998.

Jordan Keith, « Surrealist Visions of Pre–Columbian Mesoamerica and the Legacy of Colonialism: the Good, the (Revalued) Bad, and the Ugly », Journal of Surrealism and the Americas, no. 1, 2008, p. 25-63. http://jsa.asu.edu/index.php/jsa/issue/archive 
Larrea Juan, El Surrealismo entre Viejo y Nuevo Mundo, México, Cuadernos Americanos, 1944.

Le Brun Annie, Qui vive. Considérations actuelles sur l’inactualité́ du surréalisme, Paris, Ramsay – J.-J. Pauvert, 1991.

Lefort Daniel, Pierre Rivas, et Jacqueline Chénieux-Gendron, Nouveau monde autres mondes : Surréalisme et Amériques, Paris, Lachenal & Ritter, 1995.

Mabille Pierre, Le Miroir du merveilleux, Paris, Éditions de Minuit, 1977.

Martinez Fanny, « Remedios Varo et Leonora Carrington en miroir : images croisées », Thèse de doctorat en Langue, littérature, culture et civilisation espagnole, sous la direction de Karim Benmiloud, Montpellier, Université Montpellier 3, 2018.      
Maturo Graciela, Proyecciones del surrealismo en la literatura argentina, Buenos Aires, Ediciones Culturales Argentinas, 1967.     
Morales Leonor, Wolfgang Paalen, introductor de la pintura surrealista en México, México, Universidad Nacional Autónoma de México, 1984.   
Mundy Jennifer, Vincent Gille, et Dawn Ades, Surrealism: Desire Unbound, Princeton, Princeton University Press, 2001.    
Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Surrealistas en el exilio y los inicios de la escuela de Nueva York, Madrid, Ministerio de Educación y Cultura, 1999.    
Paz Octavio. Estrella de tres puntas: André Breton y el surrealismo, Coyoacán, Vuelta, 1996.          

Power Susan, « Bound Objects and Blurry Boundaries: Surrealist Display and (Anti)Nationalism », Journal of Surrealism and the Americas, no. 1, 2008, p. 95-113. http://jsa.asu.edu/index.php/jsa/issue/archive 
Rhodes Colin, Primitivism and Modern Art, Londres, Thames and Hudson, 1994.       
Rodríguez Prampolini Ida, El surrealismo y el arte fantástico de México, México, Universidad Nacional Autónoma de México, Instituto de Investigaciones Estéticas, 1969. 

Sanchez Laroche Evelyne, « L’aventure mexicaine du surréalisme (1936 - 1948) », Thèse de doctorat en littérature française, sous la direction de Daniel Henri-Pageaux, Paris, Université de Paris iii Sorbonne Nouvelle, 1987.

Segura Pantoja Karla Angelica, « Le surréalisme déplacé. Inventaire, établissement et études des œuvres des surréalistes exilés au Mexique », Thèse de doctorat en littérature française, sous la direction de Catherine Mayaux et Gustavo Guerrero, Paris, Université de Cergy-Pontoise/Paris Seine, 2018.      
Sawin Martica, Surrealism in Exile and the Beginning of the New York School, Cambridge, mit Press, 1995. 
Schneider Luis Mario, México y el surrealismo (1925–1950), México, Arte y Libros, 1978. 
Speranza Graciela, Fuera de campo: literatura y arte argentinos después de Duchamp, Barcelona, Editorial Anagrama, 2006.           
Westphalen Yolanda, César Moro: la poética del ritual y la escritura de la modernidad, Lima, Fondo Editorial de la UNMSM, 2001.        
Winter Amy H., Wolfgang Paalen: Artist and Theorist of the Avant-Garde, Westport, Praeger, 2003. 

Amour à Moro: un homenaje a Cesar Moro, Lima, Signo Lotófago, 2003. 

André Breton: México, 1938–1988, México, Instituto Francés de América Latina, 1988. 

Con los anteojos de azufre: César Moro, artista plástica, Lima, Centro Cultural de España, 2000. 

México en el surrealismo: la transfusión creativa, Artes de México, no. 64, 2003. 

México en el surrealismo: los visitantes fugaces. Artes de México, no. 63, 2003.

Surrealism Beyond Borders (Exhibition), met, New York [octobre 11, 2021 – 30 janvier 2022] & Tate Modern, Londres [24 février, 2022 – 29 août, 2022]. 

 

Filmographie indicative

Buñuel Luis, Los olvidados, Mexique, 85 min., 1950.

_______, Ensayo de un crimen [La Vie criminelle d’Archibald de la Cruz], Mexique, 100 min., 1955.

_______, Nazarín, Mexique, 94 min., 1959.

_______, Viridiana, Espagne, Mexique, 90 min., 1961.

_______, El Ángel exterminador, Mexique, 93 min., 1962.

_______, Simón del desierto, Mexique, 45 min., 1965.

Busteros Raúl, Redondo, Mexique, 90 min., 1986.

Bustillo Oro Juan, Dos monjes, Mexique, 85 min., 1934.

Corkidi Rafael, Ángeles y querubines, Mexique, 90 min., 1971.

_______, Pafnucio Santo, Mexique, 100 min., 1975.

Echevarría Nicolás, Poetas campesinos, Mexique, 49 min., 1980.

Gámez Rubén, La fórmula secreta, Mexique, 42 min., 1965.

Isaac Claudio, Octavio Paz, el lenguaje de los árboles, Mexique, 28 min., 1983.

Jodorowsky Alejandro, Fando et Lis, Mexique, 93 min., 1968.

_______, El topo, Mexique, 125 min., 1970.

_______, La montaña sagrada, États-Unis, Mexique, 114 min., 1973.

_______, Santa sangre, Mexique, Italie, 123 min., 1989.

_______, La danza de la realidad, Chili, France, 130 min., 2013.

Rocha Glauber, Deus E o Diabo na Terra do Sol, Brésil, 115 min., 1964.

_______, Terra em Transe, Brésil, 115 min., 1967.

_______, Antonio das Mortes, Brésil, 95 min., 1969.

_______, A Idade da Terra, Brésil, 140 min., 1980.

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